Aventures vanesques, le retour
Fin de l’île du nord : Huka falls, Mont Tongariro et Wellington
Après avoir bien pris notre temps aux sources d’eau chaude le matin, on débarque à Taupo en milieu de journée. Le temps de faire un passage par le marché (pas maori cette fois-ci mais pas fou) et un moment courses, l’après-midi est déjà bien avancé. On se dirige vers les berges du lac pour une petite balade au couché de soleil, ventée, revigorante, bien agréable.
On va ensuite se poser dans un free-camp pour la nuit, un immense “parking” au bord du lac.
Huka falls
Le lendemain, on se dirige vers de nouvelles sources d’eau chaude publiques, en plein air (indiquées par nos guides de la NZ : Jean et Margo, merci bien). Moment baignade et relaxation pour Olivier et Noémie.
Moment écriture et retouches photo pour Pierre. On se retrouve ensuite pour manger et on ressort du van dans l’après-midi. Juste après les sources, débute une petite marche de 45 min pour rejoindre les Huka falls. Le petit sentier, longeant la rivière, est bien sympa et on profite du calme malgré le temps mi-pluvieux, mi-tigé.
Au bout du chemin, on débarque sur une série de petites esplanades permettant d’avoir un point de vue sur la rivière (qui s’est carrément énervée par rapport au début de notre promenade) et sur la fameuse chute d’eau.
Même si la hauteur n’est pas au rendez-vous, la violence et le débit de l’eau sont bien impressionnants. Le temps de prendre quelques photos et de lire les quelques infos inscrites sur les panneaux (entre autre que le débit permettrait de remplir 20 000 piscines olympiques à la minute, ouais ouais, si peu), et on fait demi-tour. Après avoir retrouvé le van, on tente un passage par le point information de la ville pour récupérer… des informations sur notre sortie prévue le lendemain : le mont Tongariro. On trouvera la porte fermée et on se débrouillera finalement avec ce que l’on trouvera sur internet. On rejoint ensuite un free-camp au sud du lac (assez proche du début de notre future rando).
Mont Tongariro
Après une bonne nuit et un bon petit-dej, on rejoint le départ du sentier vers le sommet du mont Tongariro. On est bien chaud, mais après quelques recherches, on apprend qu’il fait possiblement -17°C au sommet, et, concrètement, on n’est pas équipés pour ça. Mais bon, on se lance dans une session “préparation de sandwichs” et on se dit, en entamant la rando, qu’on fera demi-tour quand le temps deviendra trop compliqué (ou qu’on en aura marre). Ça sera (en tous cas pour Pierre), une des meilleures rando depuis un bon bout de temps. On traverse, pour commencer, une forêt plantée au pied du mont.
On est à peine échauffées, qu’on en sort pour se retrouver sur les flancs de la montagne. Et là, sans savoir d’où ça vient (un peu quand même, on n’est pas complètement idiots non plus), on se prend des rafales de vent plein la tronche (ça en devient compliqué de prendre des photos). Mais bon, on ne va pas s’arrêter pour un coup de vent dans les dents. On se lance à l’assaut de la pente, plutôt douce pour l’instant, et l’on trouve, de temps en temps, des endroits un peu couverts par la végétation qui permettent de reprendre un rythme plus normal.
Le paysage auquel on a le droit est juste splendide. Des pics enneigés devant nous et les plaines et le lac Taupo, dès que l’on se retourne. Le décor est planté.
On continue donc notre grimpette, la pente se fait de plus en plus ardues, mais le sentier, bien aménagé (des marches au milieu des flancs de montagne, normal) nous permet de garder un bon rythme. Au détour d’un renfoncement, on aperçoit un refuge qui sera notre objectif à rejoindre pour le pique-nique.
Les 500 derniers mètres avant l’abris seront bien compliqué, le vent ayant forci et le froid se faisant un peu plus pinçant. On ouvre avec bonheur la porte de la cabane (un peu délabrée) et on se pose pour manger.
On est rejoint par une espagnole dont les collègues nous ont dépassé au milieu de notre grimpette. Elle a l’intention de les rejoindre au lac se trouvant à 1h30 de marche. Ragaillardis par nos sandwichs et un peu réchauffés, on se décide à l’accompagner. On ne fait même pas 500m que l’on tombe sur ses 2 amis qui ont fait demi-tour. Apparemment, plus haut, le vent est encore plus fort et le chemin s’enfonce dans les nuages, rendant la visibilité quasi-nulle. On revient donc tous sur nos pas, et, revenus au refuge, on emprunte un second sentier (fermé, mais bon on est des fifous).
Il se dirige vers un cratère que l’on voit fumer depuis le début de la rando. On comprend assez rapidement pourquoi la piste était fermée étant donné comment elle est délabrée. Elle disparaît même complètement lorsque l’on arrive au pied du cratère. On grimpe alors la pente, en glissant et en titubant sur la neige et la terre humide (ce qui donne lieu à de belles chutes, mais, oh, on n’a rien sans rien). En haut, on découvre l’eau bouillonnante à l’origine des vapeurs qui s’élèvent pour se joindre aux nuages. Le moment est parfait même si certaines bourrasques menacent de nous faire redescendre la pente un peu trop vite. Pour vous illustrer un peu tout ça (surtout les conditions climatiques), vous pouvez lancer la vidéo ci-dessous (on vous invite à monter le son aux alentours de 1:19):
On finit par prendre le chemin du retour, et, après avoir regagner notre van, on retourne se poser dans le camping quitté le matin (paumé à souhaits, au milieu de la forêt).
En route pour Wellington
Le lendemain, on dépose Olivier à Turangi (au sud du lac Taupo), un bled à 15km du camp. Il est temps pour lui de rejoindre des potes à Napier (sur la côte est). On le laisse donc au bord de la route remontant vers Taupo pour qu’il s’y rende en stop. De notre côté on va acheter des gants/bonnets/écharpes car le froid nous attend apparemment de pied ferme sur l’île du sud. Nos emplettes faites, on repasse à l’endroit où l’on avait déposé Olivier pour constater, comme on s’en doutait (le stop c’est un peu trop facile en NZ), qu’il n’est déjà plus là. On est en milieu de journée, il est temps pour nous de tracer la route jusqu’à Wellington. Ce qu’il y a de bien en NZ, quand on est en van, c’est que les routes sont aussi belles que les rando ou les points d’intérêts pour lesquels on s’arrête.
Le temps passe donc plutôt vite quand on s’émerveille tous les kilomètres. On traverse des paysages complètement différents tout au long de l’après-midi. Arrivés à 30km du centre-ville, on se fait un stop courses et douches (dans une des piscine du coin) et on se trouve un petit free-camp bien sympa pour passer la nuit. Le lendemain, au réveil, on a le droit de boire notre thé et notre café face à la mer (faites tout de suite taire Calogero et Passi qui viennent de s’éveiller en vous).
On prend ensuite la route du centre-ville pour faire un stop chez Jucy. On a quelques soucis avec nos plaques de cuisson au gaz, l’évier est bouché et le désembuage arrière ne fonctionne pas (en plus de notre tuyau pour remplir la cuve, pété). Après 1h, le mec censé réparer, revient et nous dit:
“J’ai débouché l’évier”
“Ah super! Et le reste?”
“Je ne peux pas réparer le gaz”
“Mouais, et pour le désembuage?”
“Voilà un chiffon”
“Niquel! Merci!”
(Lot de consolation, un tuyau tout neuf, tadam).
On passe ensuite dans une laverie (des vêtements propres sur des corps propres, c’est un peu trop cool) et Noémie termine la journée par une balade au jardin botanique (sieste pour Pierre). Pour la nuit, on se pose dans un free-camp à côté des quais.
Le lendemain (sur conseil de nos guides cités au début) on va visiter le musée Te Papa. Et il est bien chouette ce musée. Vraiment complet, on passe d’un étage sur la 2nde guerre mondiale (dont la majeure partie s’est située en Turquie pour les néo-zélandais) à des expositions sur la culture Maori. On y passe quasiment 4h avant de ressortir pour une balade le long de la côte.
On retourne ensuite se poser au free-camp et on achète nos tickets pour le ferry du lendemain.
Direction Picton et l’île du sud!
Pour les photos, suivez les liens en-dessous :
Floriane
Trop chouette!! Il faudra refaire la tongariro en été pour voir les lacs! C’est le meilleur treck de notre vie ☺ L’ascension du Mount Robert à St Arnaud est cool si vous avez l’occaz de passer par là c’est dans les terres au Nord avant Richmond et Nelson. C’est là qu’on a travaillé et vécu 4 mois. Si vous allez au resto vous serez bien recu 😉 Profitez bien en tout cas ! Et si vous avez l’opportunité de faire le copland track c’est trop beau là haut!! C’est pas des glaciers! Gros bisous
GougeonSauvage
Mais tellement! On était un peu déçu de pas pouvoir monter plus haut :/. Le mont Robert je l’ai fait du coup et c’était vraiment trop cool (la moitié de la rando dans la neige). Pour le Copland track c’est mort on est déjà rendu a wanaka :).
Comment ça va vous?!!