Hoï An : vieille-ville et rizières
Après un nouveau bus de nuit depuis Can Tho, on débarque à Hoï An le 21 mars, vers 6h. On se pose rapidement pour prendre un café avant de se trouver une auberge. Lorsqu’on on arrive à la Che Guesthouse, il n’y a pas de lit de libre avant 14h et les filles en profitent pour aller faire un premier tour en ville. Elles reviennent 2h30 plus tard, toutes contentes : il y a plein de boutiques dans le centre-ville ! (Wouhou!!!). Au final, elles passeront une matinée et une après-midi à faire les magasins (un « moment filles » comme elles aiment à l’appeler). Ce seront des sessions d’écriture et de lecture pour Pierre.
Hoï An est une belle ville avec un vieux centre historique très bien conservé et très sympa. L’ensemble s’en retrouve quand même assez étouffant lorsqu’on y ajoute la masse de touristes de tous horizons. La vieille-ville regorge tout de même de superbes bâtisses et de superbes temples.
Le lendemain de notre arrivée, on prend donc un ticket nous permettant de visiter 5 points d’intérêts payant de notre choix (il en existe des gratuits). On passe ainsi la journée à vadrouiller en ville en s’arrêtant de-ci de-là pour découvrir une vieille baraque de marchands, une pagode ou encore un temple chinois.
Rentrer dans chacun des lieux permet en plus de sortir du flot de touristes qui se déverse dans les rues et qui se masse devant certaines boutiques (boutiques qui jurent un peu avec les bâtiments d’époque).
En fin d’après-midi, on ressort finalement du centre-ville pour regagner la guesthouse et on change notre flot de touristes par l’habituel flot de scooters.
Aparté circulation
Quand tu arrives au Vietnam, la première chose que tu entends, ce sont les klaxons. Et il faut s’y habituer parce que jusqu’à que ce tu ressortes du pays, ce bruit accompagnera chaque seconde de ta vie. Le Vietnam est le pays comptant le plus de 2 roues au monde et … bah ça te saute aux yeux et aux oreilles. En comparaison, le traffic indien peut aller se rhabiller. Ici, quand tu es piétons, tu as le droit de marcher sur le bord de la route : à partir de 6h du mât, les trottoirs sont blindés de scooters garés, et les rues, de scooters qui roulent. Tu passes ton temps à jeter des petits coups d’oeil un peu partout pour éviter de te faire esquinter (le klaxon s’avère une bonne chose pour compenser ton manque d’oeil dans le dos).
Finalement, ne soyons pas trop dures, à partir d’un certain temps, tu commences à prendre tes marques et à te déplacer plus facilement dans le courant. Il faut mettre de côté la petite appréhension et réussir à traverser en même temps qu’un scooter ou une voiture qui force le passage.
Fin de l’aparté circulation
On retrouve le toit-terrasse qui nous sert de spot apéro (bonjour la bière à 30 centimes) et on se pose pour jouer aux cartes avant de ressortir manger. Pauline nous sort alors le Saint-Graal de son sac : une bouteille de rouge !!! (Perceval nous contredirait car selon lui : “Si Joseph d’Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûr que le Graal est un bocal à anchois”, ce qui se défend). Ni une ni deux, la bouteille est débouchée et les godets remplis, et en même pas trois, elle est vide (un léger goût de trop peu au fond du verre).
On sort donc se trouver à manger et on rentre se coucher.
Pour notre deuxième journée, on se loue des vélos pour aller se trimballer dans la campagne alentour. On pousse jusqu’à la plage en traversant les rizières qui borde la ville : l’endroit est calme et bien reposant.
On fait ensuite une pause de 2h à la plage, le temps que Noémie et Pauline aillent sauter comme des folles dans les vagues (weeeeeeeee!).
Après une petite bière de midi et quelques parties de cartes face à la mer, on retourne vers la ville en changeant de route (l’aller était un peu plus chouette). L’après-midi est déjà bien avancé quand on s’installe dans un petit restau du centre-ville. Après avoir avalé notre bol de nouilles/bœuf au barbecue, on repose nos pieds sur les pédales et l’on ressort de la ville pour aller faire un tour dans les villages alentours. Encore une fois, dès que l’on s’écarte de la ville, on retrouve plus de calme (même si le centre est interdit aux scooters et voitures) et des petits sentiers bien agréables en vélo. Après cette dernière escapade on rentre rendre nos vélos et on retrouve notre terrasse (et nos colocataires de dortoir, un Italien, un Allemand et un espagnol : sans doute le début d’une super blague).
Pour la dernière matinée, Noémie et Pauline retournent en ville pour un dernier “moment fille” avant de prendre notre prochain bus : direction Hué.
Hué et sa citadelle
On débarque à Hué en fin d’après-midi et on va directement poser nos sacs à la guesthouse avant de ressortir se choper un truc à manger avant la nuit.
Le lendemain, on est prêt pour notre journée de visite à 9h (pas trop le temps de traîner car on reprend un bus de nuit à 16h pour notre prochaine étape). On s’est arrêté à Hué avec une idée précise de ce que l’on voulait y voir : la citadelle.
Après l’avoir rejoint et récupéré nos tickets, on se lance à la découverte de l’ensemble de bâtisses enfermées dans l’immense enceinte. On se prend une volée de merveilles d’architecture en plein dans la face.
On n’en manque pas une miette et on parcourt chaque coins et recoins des temples ou des jardins que l’on croise et nos 4h de visite passent bien vite (une belle journée d’anniversaire pour Pierre).
Après avoir parcouru l’enceinte principale (et les enceintes dans l’enceinte, ce qui donne un milliard de portes), en long, en large, et en travers, on sort enfin en début d’après-midi pour aller manger un morceau. On rentre ensuite à la guesthouse pour notre prochain bus de nuit : direction Ninh Binh!
Le reste des photos par ici:
Marie Anne et Pierrick
Ah sympa ces photos de Hoi An et Hué !
Cela nous remémore de bons souvenirs…
Hé oui nous avons eu l’occasion de découvrir le Vietnam début février !
Nous avons eu le même ressenti pour la circulation…, il faut le voir pour le croire ! 😉
Profitez bien de votre périple !
Il y a aussi de jolies choses à voir dans le nord…
À bientôt
Bisous
LEMOINE Victor
Bravo à Pierre pour ses magnifiques photos. Mais aussi pour ses commentaires très vivants.