A l’heure où nous vous écrivons nous sommes déjà arrivés à Dar Es Salam, nous avons une semaine de décalage sur le récit.
Nous sommes arrivés, lundi 30 septembre, à Arusha, après 5h30 de route. L’arrêt de la navette se trouvant en dehors de la ville, nous devons prendre un taxi pour rejoindre le centre. Nous faisons un premier stop à la banque afin de retirer des shillings tanzaniens (on passe à un taux de change de 1 euro = 2600 Tsh) et un second au “Vodacom shop” pour acheter une carte sim tanzanienne.
En sortant du magasin nous nous faisons accoster par un jeune qui nous indique un restaurant local où nous mangeons un poulet byriani (poulet et riz, on ne sera pas perdu entre la bouffe kényane et tanzanienne) pour 9000 Tsh par tête. Nous passons ensuite faire de rapides courses (au moins des clopes, puisque, à 1,50€ le paquet, difficile de trouver la motivation d’arrêter) et prenons un taxi, indiqué par notre compère, afin de rejoindre notre auberge de jeunesse “Greenhouse”. Il nous en coûte 30000 Tsh et nous commençons à avoir de sérieux doutes quant à la sincérité de notre nouveau “brother”. Doutes qui se dissipent complètement lorsque nous découvrons que nous pouvions emprunter un Dala-dala (version tanzanienne du matatu, qui ne diffère que par le nom, #lemêmemaisendifférent) pour 800 Tsh. Cette première expérience devrait nous servir de leçon (on n’est pas encore au bout) pour le reste de notre escapade: ne pas oublier de tout marchander et d’accorder une confiance limitée à tous nos nouveaux “bro”.
Trêve de plaintes et de gémissements, nous avons donc découvert notre auberge, quasiment vide mises à part 2 espagnoles, et notre chambre, bien vide, elle (mis à part le mobilier entendons-nous).
Après nous être installés, nous avons partagé notre repas avec les deux autres résidentes, infirmières, revenant d’une semaine d’aide dans un hôpital publique de Zanzibar. Nous récupérons les bonnes adresses qu’elles ont pu découvrir durant leur court séjour sur l’île et les quittons pour une nuit de “sommeil” bien méritée (rythmée par le chant des coqs insomniaques).
Le lendemain, nous faisons la rencontre du propriétaire de l’auberge, Benson. L’hôtel faisant partie d’une ONG, il nous explique qu’une volontaire allemande vient d’arriver et nous propose de nous joindre à eux dans leur visite de la ville. Nous acceptons sa proposition et nous ne serons pas déçus. Il est agréable de faire le tour de la ville avec une personne du coin, qui plus est connue si l’on se base sur le nombre de personnes le saluant sur le chemin. Nous ne nous faisons accoster que par ses amis et les propositions de safaris et visites en tout genre se retrouvent aux abonnées absentes.
Après avoir découvert les lieux d’intérêt de la ville et mangé, je vous le donne en mille, … un poulet byriani, nous quittons Juliana et Benson pour nous rendre au “Masaï market”, découvert plus tôt. Le plan étant de trouver des boucles d’oreilles pour Noémie, nous ressortons, bien évidemment, avec 2 magnifiques coupelles.
Fiers de notre achat, nous décidons de rentrer à l’auberge en faisant une halte café et jus de fruit frais (avocat, betterave, passion : l’aventure jusqu’au fond du verre).
La soirée, profitant de la WiFi, et d’une bonne bière, sera utilisée pour mettre en ligne notre “article bilan” du Kenya.
Lendemain, levé 6h30 pour rejoindre la station de bus pour notre départ vers Moshi et le Kilimandjaro. Nous devrons patienter 1h30 pour que notre bus se remplisse et débuter notre voyage de 3h30.
La suite : Moshi, le Kilimandjaro (vu de loin), balade dans les montagnes verdoyantes, baignade dans une oasis au cœur du désert.
Papouilles.
Leproux Soizick
J’ai hâte de lire le prochain épisode ! Votre style est génial, ne changez rien ! Ah si peut-être … Vous pourriez les faire un peu plus longs vos articles. On a trop envie de continuer notre lecture.
Bisous
Soizick