Nairobi: début de l’aventure kényane
Arrivés à 7h30, heure locale, le 1er septembre
Arrivée et prise de position – 1er septembre
Arrivés à 7h30, heure locale, à l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi. Après un passage express au contrôle des visas, que nous avons bien fait de gérer avant notre départ, nous retrouvons facilement notre taxi, Jackson, qui nous attend avec une pancarte « Pier Odactyle et Noémie la Sauvage » dans les mains (Hugo, l’ami tourangeau qui va nous héberger sur place s’est fait le malin plaisir de lui donner nos pseudos facebook).
La température extérieure, de 18°C, nous convient bien plus que celle de Dubaï. Nous déposons nos sacs dans le taxi, retirons du liquide (1 euro pour 120 shillings kényans) et quittons l’aéroport en direction de l’appartement d’Hugo. Sur la route, le trafic se retrouve plusieurs fois assez dense, et de nombreux vendeurs à la sauvette, serpentent entre les voitures. Chacun peut trouver son bonheur: journaux, bananes ou encore linge de maison. Nous arrivons, après une bonne demi-heure de route, à l’appartement qui se trouve dans une résidence sécurisée avec hauts murs d’enceinte et grand portail gardé. Hugo étant en mission pour 2 semaines en Éthiopie, c’est Evelyne, la femme de ménage, qui nous accueille et nous fait visiter l’appartement, spacieux, avec une superbe terrasse sur le toit (qui vaudra la première photo kényane).Bien posés, après une bonne douche et une « sieste », de 4h si peu, nous nous activons pour la sortie la plus trépidante qui soit : les courses. L’appartement est situé a 15 min à pieds d’un centre commercial et sur le chemin nous avons le plaisir de respirer de grandes bouffées de gaz d’échappement, les contrôles techniques n’étant apparemment pas vraiment obligatoires.
Nous arrivons finalement au centre commercial, dont l’accès est sécurisé et nous découvrirons plus tard que cela sera le cas pour chaque supermarché. Il regroupe plusieurs commerces: alimentaire et première nécessités, une boucherie/poissonnerie (combo bien connu s’il en est) et fruits et légumes. Ce dernier nous permettra de nous requinquer pour la fin de journée avec un smoothie simplement parfait.
De retour chez Hugo, nous faisons la rencontre de Claire, son amie, avec qui nous passons la soirée en discutant longuement du Kenya et de notre itinéraire. Elle est directrice de production (films, télé-réalité, publicités) et gère un vlog portant sur la condition d’une femme kényane élevant seule son enfant : Cashmere Moms.
Girafe center et Nairobi centre- 2 septembre
La veille au soir, Claire nous proposait de nous joindre à elle pour aller au Girafe center (où elle doit réaliser une séance photo), sorte de réserve de naturelle ou l’on s’occupe … de girafes ( suspense quasiment insoutenable). Elle nous y conduit donc, avec son fils Beck, à bord du vieux 4×4 Land cruiser d’Hugo.
Nous avons, sur la route, tout le temps de nous rendre compte des conditions de circulation que nous allons connaitre pendant le mois prochain: l’anarchie, oh, doux euphémisme.
50 min plus tard et une traversée de terre-plein d’autoroute plus loin (pour un demi-tour parfaitement exécuté), nous arrivons au girafe center.
L’entrée au parc est payante, environ 10 euros par personnes pour les touristes. Il existe 3 prix différents (règle qui s’appliquera à l’ensemble des parcs et réserves auxquelles nous accéderons par la suite): citoyen kényan, résident non-citoyen et non résident, compter environ 5 à 8 fois plus cher pour les non résidents que pour les citoyens.
Ici, l’on en apprend plus sur les différentes espèces de girafes que l’on peut rencontrer au Kenya et celles dont l’on s’occupe dans cette réserve. Nous pouvons également nourrir les girafes, à la main, ou à la bouche (pour un baiser aux vertues thérapeutiques : salive antiseptique du fait que les girafes se nourrissent principalement de feuilles d’acacia).
C’est ainsi que se termine cette petite visite, Claire doit se rendre à son shooting photo et c’est donc là que nous nous quittons.
Un taxi nous conduit dans le centre-ville ou nous déjeunons après avoir fait l’achat d’une carte sim kényane Safaricom. Nous nous promenons ensuite tranquillement (« Polepole » en swahili, lire polépolé, termes qui sera maintes fois entendu) aux abords des grandes avenues du centre, où nous nous faisons accostés plusieurs fois. C’est au détour d’une de ces rencontres que nous faisons la connaissance de Cyrus et que nous terminerons dans le petit bureau du « boss » au 6ème étage d’un immeuble (avec un léger coup de flippe dans l’ascenseur: « mais où est-ce qu’on va se retrouver ») pour effectuer la réservation de notre prochaine étape: safari au parc national du Masai Mara.
Un article sur nos 3 jours au Masai Mara devrait arriver demain, plus le temps de plaisanter. Nous vous quittons sur cette dernière information.
A tchao bonsoir.
Constance
Ouiiiiii trop bien de lire vos aventures ! Impatiente de lire une autre histoire ! 😁
Maïté
Trop cool le bisou de girafe cela aurait pu être un défi! Hâte d’en savoir plus sur le mythique Masai Mara! Portez vous bien.
Pauline
Merci de me faire voyager pendant ma pause déjeuné !
J’ai hâte d’en apprendre plus sur votre safari au Masai Mara dont vous nous parler depuis longtemps !
A+, bonne continuation.
Claire Ash Meadow
This is really beautiful. I can’t wait to see more of what you do 🙂